Ce 17 novembre 2023, à Ouagadougou, le Groupe plaidoyer Droits Humains s’est regroupés autour de la thématique «Nécessité de la prise en charge précoce des enfants en situation de handicap» à travers un atelier d’échanges avec les acteurs impliqués dans la prise en charge des enfants en situation de handicap
En vue de promouvoir la conscientisation et l’action concrète, un atelier essentiel se tient à Ouagadougou au Burkina Faso pour mettre en lumière la nécessité urgente de la prise en charge précoce des enfants en situation de handicap. Cet événement a réuni divers acteurs engagés dans la construction d’une société plus inclusive. Il s’agit du Groupe plaidoyer « Défense Droits Humains » composé du CEFISE le Centre d’Education et Formation Intégrée de Sourds et des Entendants, le Balai Citoyen, l’ABAPE et la Marche Mondiale des Femmes/Burkina.
Pour Emmanuel Boro, coopérateur et volontaire de l’ONG E-Changer le constat est amer car il y’a une insuffisance de la prise en charge précoce des enfants en situation de handicap. C’est dans l’optique d’amener l’État et les partenaires techniques et financiers à s’engager et à inscrire au cœur de leur politique et programme la question de la prise en charge précoce des enfants en situation de handicap, ces organisations ont élaboré un projet de plaidoyer sur la nécessité de la prise en charge précoce des enfants en situation de handicap.
A en croire Emmanuel Boro, Les parents emmènent les enfants à âge avancé où le handicap a eu tout le temps de s’installer. Et également lorsque les parents vont vers ces structures, le constat est que le matériel, la ressource humaine, le plateau technique n’est pas aussi amélioré que ça. C’est pourquoi ce plaidoyer pour lui précise-il est à l’endroit de l’État, et des partenaires techniques et financiers pour qu’ils puissent aider ces structures à vraiment acquérir un plateau technique assez conséquent pour pouvoir détecter tôt le handicap de l’enfant. Si le handicap est détecté tôt, la prise en charge est faite précocement et les résultats seront probants.
Abdias KAFANDO Directeur des Opérations et Programmes du CEFISE / BENAJA
« Si la petite enfance est prise en charge assez rapidement, nous pouvons bénéficier plus de résultats probants, tardivement ça devient plus compliqué pour les parents et pour les encadreurs »
Il urge donc de se pencher sur la situation des enfants en situation de handicap plaide OUBDA Hortense Gisèle, enseignante spécialisée en autisme à l’école 3A.
Elle suggère que les autorités pensent à créer des centres pour pouvoir accueillir ces enfants pour la formation professionnelle afin de faciliter leur insertion dans le monde de l’emploi pour qu’ils soient utiles à eux et à leurs parents. Notons que le groupe plaidoyer « Défense des Droits Humains » entend effectuer des sorties de plaidoyer auprès des Partenaires Techniques et financiers et Institutions Gouvernementales pour la prise en charge précoce des enfants en situation de handicap.
