Le mardi 21 mai 2024, le Président de l’Assemblée Législative de Transition a procédé à l’ouverture des travaux de la première édition du Forum National des Acteurs du Volontariat (FONAV-BF) dans la salle des Actes du Bâtiment PSUT de l’Université Joseph KI-ZERBO. Ont pris part à ses côtés le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, les deux parrains de l’activité, à savoir le Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Burkina Faso, et le Président du Conseil National de la Jeunesse.

Cette première édition, placée sous le thème « Contribution du volontariat au développement socio-économique du Burkina Faso : état des lieux, enjeux et perspectives », s’est tenue les 21, 22 et 23 mai 2024. Elle avait pour objectif de réfléchir sur les problématiques de gestion et de promotion du volontariat pour une meilleure contribution au développement socio-économique du Burkina Faso.

Pour ce faire, les acteurs étatiques et non étatiques ainsi que les directeurs généraux des structures en charge du volontariat du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo ont participé aux travaux durant trois jours, en animant des thèmes et des panels en lien avec l’état des lieux, les enjeux et les perspectives pour une réelle promotion du volontariat au Burkina Faso.

Moumouni Dialla président du conseil national des jeunes du Burkina

À l’issue des trois jours de travaux, le président des jeunes a salué les recommandations sur la réforme du programme national de volontariat pour une meilleure structuration, afin de mieux répondre à la forte demande. Il a également mis en avant l’appel lancé par les participants du forum en direction du gouvernement et des partenaires techniques et financiers pour la mobilisation d’un million de volontaires d’ici 2026. Pour lui, la réforme du programme national des volontaires au Burkina, GIP-PNVB, est une nécessité au regard de la forte demande, du niveau de vulnérabilité des jeunes, du manque de cadres d’apprentissage dédiés aux jeunes, et de la ferveur de ces derniers à s’engager dans les chantiers de développement.

« Si le GIP-PNVB est à la hauteur et répond à la demande du pays, il ne sera pas nécessaire de chercher ailleurs pour répondre à certaines préoccupations des populations, notamment dans les domaines de la santé, de l’agriculture et de l’élevage », a déclaré Mounouni Dialla. La mobilisation d’un million de volontaires doit être un défi et une préoccupation majeure pour l’ensemble des acteurs du volontariat, particulièrement au niveau du Conseil National de la Jeunesse.

Aux jeunes bénéficiaires, le président du Conseil National des Jeunes du Burkina, également président de l’Union Panafricaine des Jeunes, a lancé un appel à l’exemplarité et à l’engagement, soulignant que le volontariat est avant tout un don de soi à la patrie. Compte tenu du contexte actuel, il les a exhortés à se mobiliser pour les chantiers de développement, car le Burkina appartient avant tout aux jeunes.

Docteur Omar AGBANGBA directeur de l’agence du volontariat au Togo

Pour le Docteur Omar AGBANGBA, directeur général de l’agence nationale du volontariat au Togo, qui a participé à ce forum, les trois jours de travaux lui ont permis de constater que le volontariat est actif au Burkina Faso. « Avec les différents acteurs et les différents types de volontaires que nous avons vus, on sent que le volontariat est bien présent au Burkina Faso et qu’il y a un fort engagement des autorités burkinabè pour promouvoir le volontariat, en faire un levier pour la sécurité, le développement et l’auto-promotion afin d’accroître l’auto-employabilité, car au Burkina, la majorité de la population est jeune. On ne peut pas concevoir un programme de développement sans cette jeunesse », a-t-il déclaré.

Il a également souligné la qualité des communications qui ont été de haut niveau. « Nous avons eu des experts de différentes disciplines qui ont apporté leur expertise, et des panélistes expérimentés qui ont pu répondre aux préoccupations des acteurs, ce qui promet un bel avenir pour le volontariat burkinabè. Le volontariat est une valeur sûre », a ajouté le Docteur Omar, rappelant que l’Afrique a toujours été un continent volontariste pour la solidarité et la cohésion, valeurs essentielles pour reconstruire le tissu social et accroître l’employabilité des jeunes dans un système éducatif très théorique.

Une photo de famille après la cérémonie d’ouverture

Ce premier forum a donc été un cadre de communion, d’analyse et d’introspection sur le volontariat. A ce jour 45 000 volontaires sont déjà enregistrés sur toute l’étendue du territoire national 

A/D educateurdufaso.com

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