Comme les autres services météorologiques du monde, l’agence nationale de la météorologie du Burkina Faso (ANAM) entend marquer d’une pierre blanche cette commémoration marquante une cinquantaine d’années de sa création au Burkina ce 23 mars 2023 a Ouagadougou.
Le thème 2023 de la commémoration de la journée météorologique mondiale, « L’avenir du temps, du climat et de l’eau à travers les générations ».
Pour le Directeur général de l’ANAM, le Burkina Faso cette traditionnelle célébration a pour objectif principal de toujours rappeler le rôle essentiel que joue les services météorologiques en matière de sécurité et de bien-être des populations. Cette journée mérite une attention particulière en ce sens qu’elle coïncide avec le 150e anniversaire de l’organisation météorologique international et la 50e année de création la nationale météorologique.
Cette journée marque l’entrée en vigueur de la convention portant création de l’organisation météorologique mondiale. C’est une opportunité de faire un focus sur les activités qui sont menées à travers la planète par les services météorologiques mondiaux pour porter l’information météorologique et climatiques à la connaissance des populations. les changements climatiques sont une réalité qui pose une grande préoccupation, vu les facteurs climatique dégradant comme les vents, les cyclones selon les explications de Joël ZOUNGRANA le Directeur général de la météorologie Burkinabè.

Les experts climats de l’ONU se sont réunis au sein du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), dans la synthèse de leur 6e rapport d’évaluation, résumé des plus de 10 000 pages de travaux, ont livré le dernier consensus scientifique sur le réchauffement climatique et sur la réponse urgente de l’humanité à ce défi existentiel. Ainsi, en neuf ans, la communauté scientifique a établi que le réchauffement climatique causé par l’activité humaine se produisait plus vite et plus fort que prévu, et a mis en évidence le risque d’atteindre des « points de bascule », synonyme d’impacts irréversibles majeurs, voire d’emballement.
A noter que le Burkina Faso reste parmi les pays les plus vulnérables face à cette menace qui appelle à l’action conjuguée de tous les Etats et à une solidarité internationale agissante pour atténuer les effets dévastateurs du réchauffement climatique.
Créé en 1972 la structure aujourd’hui appelé Agence Nationale Météorologique (ANAM) a fourni des efforts durant ses 50 années afin de continuellement améliorer les systèmes d’observations et de surveillance des phénomènes dangereux à travers la mobilisation des ressources domestiques et le renforcement de la coopération internationale.